Jolimois de Mai quand reviendras-tu ? par Dominique Sidrac le 8 mai 2019 Vilain bipède responsable de tous les maux de la terre, l’Homme voit aujourd’hui l’hiver chevaucher le mois de Mai gelant les fleurs et gommant l’aphorisme « En Mai, fait ce qu’il te plait ». Malheur à nous tous et que la terre serait bien plus belle sans l’humanité.

Voici le joli mois de mai » c’est une chanson mais de quel genre de mai ? Car il est plus d’un mai et leurs chants sont kyrielle. Il serait d’ailleurs bon que quelque jour quelqu’un prenne la peine de les lister et les inventorier pour en distinguer les nuances et discerner les mythologies qu’ils quelqu’un-là pourrait commencer par les chansons usuelles, celles qui célèbrent le mois du printemps. Avec bien sûr au premier rang les gentilles chansons de fleurettes qu’on fait apprendre aux enfants des écoles Voici le mois de mai Où les fleurs volent au vent, si jolies mignonnesOù les fleurs volent au vent si mignonnement. »Avec le fils du roi qui va les ramassant, qui en remplit ses gants et les offre à sa mie, chanson jolie d’amour d'amourSe pourraient ranger un peu à côté les chants de mai amoureux un peu plus délurés. Comme celui des garçons qui content fleurette en offrant collation au son des violons Ô prenez-moi pour amant ». Voire, plus drolatiquement érotisé, celui de la belle qui s’enfle comme une tonne » pour avoir croqué dans une pomme ; nigaude au point de croire que les pommes mûrissent en mai ?Juste à côté encore, mais en symétrique mélancolique, les poèmes qu’on apprend plus tard, en grandissant, Prévert et son mourir d’amour au mois de mai », ou Jaufré Rudel qui en mai par les longues journées songe à son amour de loin »…Puis, à l’opposé, il faudrait aussi inventorier, les chants du mois de mai révolté et tragique, celui de la Commune et de Chicago. Les chants du mois où le désir de vie bouillonne et se rebelle, mais où on le fauche à coups de sabres, on l’éventre au coutre des baïonnettes. Le mois dont le soleil dore/ un gazon qui saigne encore/ sur le tombeau des fusillés ». Le temps des cerises mais des plaies liste est longue, si longue que pour si peu que vous l’effeuilliez elle vous donnera déjà moyen de passer quelques j’abrège et je passe vers un autre mai le mai » qu’on plante, l’arbre de vie, de joie vitale. Le symbole en est parfois un rien bizarre, quand la plantation advient aux beaux jours, car chacun sait que les arbres ne se doivent pas planter après la sainte-Catherine. Mais anyway le rite condense une mythologie immense, au moins aussi dense que le chromatisme des fleurettes fraîches prédilection d’aujourd’hui va vers une chanson qui associe les deux sortes de mai », puisqu’elle dit à peu près Voici le joli mois de mai Où tout galant plante son mai. »C’est une vielle chanson occitane et galante. Comme elle est occitane, elle a moultes variantes à proportion des variations de cette langue selon les régions. Et la variété se redouble évidemment quand on la traduit en français, selon les traducteurs et leur habileté. C’est pourquoi je disais à l’instant à peu près » ce n’est que ma traduction de la version de ma région. Anyway bis la chanson dit donc, en son premier couplet Voici le joli mois de mai Où tout galant plante son ma mie un je planteraiQue plus haut ne s’en trouverait.»Et la suite dit — toujours à peu près » — que le galant ayant ainsi planté son mai, il s’en est fait la à minuit le sommeil est venu le hanter et, ce pendant, son grand mai s’est déplanté. Du coup la belle se gausse, et lui se vexe, se défausse, et pour fuir ses risées, court à Marseille s’engager. Deux mais plus tard à son retour, est revenu voir son amour, mais l’a trouvée fort bien mariée, à un qui a chapeau c’est fini. C’est bien peu ? En tout cas c’est un peu triste, n’est-ce pas ? C’est tristement banal cette belle qui se rit d’un amant dépité et lui préfère un mari bien établi. Certes. Quoique… L’imagerie qui suggère de prendre — pour ainsi dire— au pied de la métaphore l’idée de planter son mai » est bien banale, mais elle instille quelque qui du coup — si je puis dire — instaure dérision envers les prétentieux qui ne tiennent pas la distance, les vantards qui se targuent d’en avoir un que plus haut ne s’en peut trouver » mais qui en fait d’érection incomparable s’affalent en débandade banale. Et par dérivation, l’imagerie induit aussi dérision de la belle qui s’en dérision s’étend plus loin encore. Car la chanson est, je l’ai dit, vieille et comme telle exige un peu de philologie. La belle s’est mariée, on l’a vu, avec quelqu’un qui porte chapeau bordé » capeubordat l’attribut ainsi allusé sollicite quelque pour peu qu’on lui prête attention, il appert qu’un galure nanti de galon au pourtour ne pouvait être qu’un chapeau de gendarme. Chapeau car, au très vieux temps de cette chanson, l’attribut distinctif de la maréchaussée était un chapeau et non pas un képi. La curiosité impose alors une attention plus profonde, pour aller voir un peu comment étaient fait ces couvre-chefs des pandores de galanteEt lors il appert bis que ces chapeaux étaient bicornes. La chanson susurre ainsi que le pandore est voué aux cornes ; ce qui par conséquent laisse au galant quelque espoir de replanter son une chanson galante. Elle l’est même plutôt trois fois qu’une. Elle est galante évidemment au sens le plus banal du terme, en ce qu’elle parle d’amour. Elle l’est aussi en un deuxième sens, un sens polisson devenu très courant, puisqu’elle parle d’amours illégitimes, que l’on y couche et copule aussi bien avant mariage qu’en elle est galante enfin en un troisième sens encore. Car les coquineries y cheminent d’implicite en implicite ; rien n’y est dit en propres termes, tout est masqué sous la guise d’un jeu retour vers le sens premier du terme selon lequel galer signifie jouer ».Peut-être qu’après tout ce n’est que ma langue à moi qui m’a mené à ce joli mai là ? Anyway ter reste du moins l’invitation à reste la gamme du nuancier des mai ». On y pourra vagabonder vers le mois des fleurs jolies, des aubépines en reposoirs, ou plutôt vers le mois des rébellions et des pleurs ; ou encore vagabonder pour vagabonder, du côté de ces mythologies qui plantent des mais de fantaisie pour qu’on n’oublie pas de songer que la vida es juego ? As you like oui si vous vouliez, la prochaine fois je vous le Viala est l'auteur de La galanterie. Une mythologie française. Seuil, coll. La couleur des idées », 498 p., 24 €.
  1. Куֆагዞւивε псуռ ձеդуռуκуտ
  2. Կуծኼ ατιпоցиւ леցурաгид
Lesarchives par sujet : moment festif en famille dans un joli Conférence : Le jardin-forêt de la métamorphose. Conférence - Débat, Nature - Environnement, Patrimoine - Culture, Plante - Fleur VALMONT 76540 Le 05/10/2022. Conférence animée par Francis Busigny, co-fondateur de Metamorphose. L’humusation, contrairement à l’inhumation et surtout à Le vendredi 18 octobre, alors que je rentrais du boulot et qu'un copain croisé en ville me racontait que ça y est, l'état d'urgence avait été déclaré suite à des événements qui s'étaient produits à Santiago, j'ai regardé de loin ce qu'il me racontait parce que vraiment, ce soir-la, rien ne laissait penser dans la rue très centrale où j'habite, la Subida Ecuador, aux transformations qui allaient avoir lieu dans les jours suivants. Je dis rien... En fait, c'est plutôt que les sources de tensions sociales crèvent les yeux au Chili, mais qu'on aurait pu croire que chacun allait continuer de faire avec pour encore des années- Salaire minimum chilien 1670 pesos de l'heure, soit environ 2€20, et 400€ par mois pour 45 heures par semaine de Coût d'un bon collège / lycée privé facilement 400€ par mois, quand ça n'est pas plus. Outre le manque de moyens général de l'école publique, l'inégalité des enseignements n'est pas négligeable, et les enfants commencent plus tôt des matières comme les langues étrangères dans le privé que dans le public. - Coût d'une année à l'université en moyenne 5000 € / an, sans attribution systématique de bourse aux étudiants dont la famille a de faibles revenus. Il est donc fréquent d'être endetté pour de nombreuses années, à peine diplômé. Le non-paiement des frais universitaires empêche la délivrance d'un diplôme, même en cas de réussite aux examens. - Montant de la pension de retraite de nombreuses personnes âgées 150-200€/ mois, après avoir passé toute une vie à cotiser à l'AFP, un organisme de fonds est fréquent que des personnes âgées achètent à leur retraite un petit commerce ou vendent ce qu'elles peuvent pour compléter leurs revenus. - Accès aux soins qui laisse à désirer à l'hopital public, et encourage ceux qui le peuvent à contracter une assurance privée pour accéder à des soins en clinique. Un système pas prêt de changer quand le Ministre de la Santé est l'ancien directeur d'une des cliniques les plus chères du pays. Et un cynisme loin d' être absent des politiques des compagnies d'assurance pour donner un exemple, une femme en âge de procréer doit indiquer son intention d'avoir un enfant et payer un supplément en conséquence. Si elle tombe enceinte alors qu'elle avait pas prévenu... L'accouchement est à ses frais, parce que c'est quand même des choses faciles à contrôler. - Coût de la vie des prix quasi équivalents à ceux de la France, et donc une heure de travail au salaire minimum pour se payer une boîte de tampons ou une plaquette de chocolat, une journée de travail au salaire minimum pour se payer un petit panier de courses individuel au supermarché, un taux d'effort de facilement 50% pour louer un appartement quand ça n'est pas impossible financièrement, et qu'il ne faut pas rester chez ses parentsDe quoi se demander, quand on est un européen qui débarque mais comment c'est possible, à part via l'endettement et le crédit ?On tire sur la corde, encore et encore, jusqu'au jour où ça y est, "on nous a tout pris, jusqu'à la peur" "Nos quitaron todo, hasta el miedo". On leur a pris le droit à vivre dans des conditions dignes de celles d'un pays développé qui affiche un joli taux de croissance, le droit à une égalité des chances, le droit de connaître ses parents et non de les voir très souvent absents car occupés à aller chercher l'argent...Alors une nouvelle augmentation du prix du trajet en métro à Santiago et plop ! "Ce ne sont pas 30 pesos, ce sont 30 années" "No son 30 pesos, son 30 años. Ça commence par un mouvement de fraude massive dans le métro de Santiago, et puis la mayonnaise monte...Le samedi 19 octobre, je vais travailler tranquillement dans un resto du Cerro Alegre et rigole au premier message inquiet que je reçois de la France. Dans cette petite oasis préservée de la ville, on voit encore jouer une fanfare et défiler des touristes souriants... Vraiment, il se passe un truc ? Je commence à atterrir en apprenant que ce soir, le resto ferme à 20h pour n'exposer personne, et rentre en sécurité avec un collègue qui habite en face de chez moi. Ça y est, c'est l'effet-domino, un mouvement social est en train de naître en bas de nos fenêtres. Plusieurs locaux ont été brûlés, dont le Banco Estado et le Mercurio, plus ancien journal de langue hispanique du monde, ciblé dès le début du mouvement car pro-Pinochet à l'époque de la dictature. Le pillage de boutiques a commencé grandes enseignes multinationales et nationales, supermarchés, et pharmacies voient leurs grilles défoncées et leurs produits mis à disposition de tous, dans un mouvement d'euphorie générale. S'en suit un cacerolazo, joyeux concert de casseroles très latinoamericain pour célébrer cette page de l'histoire qui commence juste à s'ecrire. Chaque soirée sous couvre-feu sera l'occasion d'un nouveau concert même enfermés, il n'est pas question de cesser de s'exprimer ! Le chef de la compagnie touristique pour laquelle je suis guide les dimanches nous informe les visites de demain sont annulées, libre à nous de vaquer à nos occupations révolutionnaires ou de rester protégés chez nous. Dimanche 20 octobre, des copains français préfèrent ne pas s'exposer, mais j'ai très envie d'aller de mon côté à la manifestation. En connaissance du risque que j'en cours d'être expulsée, puisqu'il est interdit aux étrangers de manifester. Un doctorant italien qui faisait juste son travail en venant observer le terrain de son sujet de thèse, les manifestations au Chili, a été expulsé, et il n'y a pas moyen de le faire revenir malgré la mobilisation pour sa cause. L'ambiance est explosive. L'état d'urgence ayant été décrété, il appartient à l'armée, et non à la police d'encadrer la manifestation. Ça me pique sacrément le clavier de parler d'encadrement en fait... Quand on encadre, ça veut dire qu'on sécurise plutot qu'on réprime, non ? Les militaires n'y vont pas de main morte, les manifestants décidés à barricader et à piller non plus ils ne constituent pas la majorité des participants ceci dit. Ça brûle des scooters, des téléviseurs, et j'en passe... Les militaires nous chargent en gaz lacrymogène, avec des tanks que l'on appelle les guanacos, autrement dit les lamas, en référence à tout le jet qu'ils crachent, et tirent avec des balles de résine. Il faut être aux aguets en permanence, courir vite, se réfugier dans un coin de mur en cas de tir... Il faut aussi sortir bien équipé avoir au moins un citron coupé en deux et de l'eau avec du bicarbonate pour soulager les effets des gaz lacrymogènes, un petit masque, des lunettes de vue ou de soleil pour se protéger les yeux en cas de tir... Ce soir-la, le couvre-feu est à 20 heures, mais à 19h30, dans la montée centrale de Valparaiso qui mène à mon domicile, l'armée anticipe et lance des grenades à gaz lacrymogène pour nous disperser. Je perds un camarade avec lequel j'ai passé l'après-midi, mais il n'est pas pensable de redescendre ma rue pour le chercher. Je croise un ami, qui comptait redescendre la rue pour rentrer chez lui à l'heure du couvre-feu... Pas la peine d'y penser, il retournera dormir à son point de départ 100 mètres plus loin, l'hostal de deux français auxquels il était venu rendre passons la soirée tous ensemble, à nous serrer les coudes et rivés sur nos téléphones et les infos qui se transmettent à toute vitesse entre nous. Le lundi 21 octobre, une journée de grève générale est annoncée. Le restaurant où je travaille n'ouvrira pas ses portes, et je suis libre de retourner manifester, cette fois-ci avec une copine argentine. On voit en chemin que tout le monde est en train d'acheter de la nourriture en grande quantité pour ne pas manquer, ça fait réflexe de guerre... Les vendeurs de nourriture sont bien les seuls à pouvoir se réjouir de leur chiffre d'affaires ce jour-là. Les autres patrons de boutiques ont fermé leur grille à double-tour, quand ilsn'ont pas emporté toutes leurs marchandises chez eux pour le cas où ils seraient vandalisés. Les barricades, incendies et arrachages de tôles variées continuent, la violence de la répression aussi. On prend une dose de gaz tellement forte alors qu'on est en train de partir courir dans une petite rue que je ne peux plus ouvrir les yeux, jusqu'à ce que m'aide une manifestante en me versant de l'eau avec du bicarbonate.... On apprend via d'autres manifestants que non seulement l'armée nous charge en gaz lacrymogène, mais qu'en plus ils vident les griffons de leur eau pour recharger leurs guanacos. Il n'y a plus qu'à espérer qu'il n'y aura pas d'incendie majeur ! Nous prenons le chemin du retour à 17h, alors que nous sommes proches de l'Assemblee Nationale, le Congreso. Le lieu est stratégique et les militaires vont redoubler de zèle, et le couvre-feu est à 18h, ils ne vont donc pas tarder à nous disperser à coups de gaz et de tirs. Nous passons la soirée à l'hostal, au milieu des touristes qui s'accomodent comme ilspeuvent de la situation. Nous écoutons de nouveau un joyeux cacarolazo, et la diffusion de grandes chansons chiliennes qu'on va réentendre très souvent dans les rassemblements El derecho de vivir en paz, de Victor Jarra, chanteur membre du Parti Communiste Chilien, exécuté après avoir été torturé et s'être fait couper la langue à la mi-septembre 1973, El pueblo unido jamas sera vencido, de Sergio Ortega et Quilapayun, composée trois mois avant le coup d'état de Pinochet, et Porque no se van, de Los Prisoneros, composée en 1986, alors que Pinochet était encore au pouvoir. Je sympathise en rentrant chez moi à 200 mètres, pas question de s'aventurer plus loin un soir de couvre-feu avec plusieurs voisins sortis prendre l'air devant leur porte. Je sens que c'est un réflexe qui va me marquer, faire en sorte de connaître au moins 2-3 personns à côté de chez soi... Le mardi 22 octobre, je retourne travailler au restaurant, avec des horaires restreints et adaptés au couvre-feu début à 10h au lieu de 11h, fermeture à 16h30 au lieu de minuit. Curieusement, les clients ne se font pas trop cruellement rares ce jour-là. On pense que c'était trop tard pour que les touristes qui avaient déjà prévu de venir changent leurs plans, mais que la donne va bientôt collègues au domicile éloigné du restaurant ne viennent pas pour des raisons de sécurité. La loi les protège quand un état d'urgence est déclaré l'absentéisme ne peur pas être un motif de licenciement s'il est lié à des impératifs de sécurité. Cette information est d'ailleurs diffusée par des groupes militants à l'attention des travailleurs. Par ailleurs, si un employeur décide de ne pas ouvrir son local pendant l'état d'urgence, il est censé quand même rémunérer ses employés... Mais quel employé ira se défendre en ces temps où plus de licenciements que d'embauches sont à prévoir ?La radio indépendante locale Radio Placeres diffuse des chiffres alarmants sur les dommages collatéraux de cette explosion sociale pour citer le seul exemple des femmes victimes de violences sexuelles de la part des forces de l'ordre, elles sont 22 en l'espace de seulement quatre jours ! Des médias parlent également de pratiques qui relèvent de la torture au commissariat situé à côté de la station de métro Baquedano à Santiago. Le bilan des personnes mortes et disparues passe du simple au double selon les sources. La composition des gaz utilisés par les forces de l'ordre est largement contestée vu l'intensité de leur effet. Des personnes situées trop près des jets auraient perdu la vue, d'autres vomissent, font des crises d'asthme... Leur odeur s'infiltre partout sur nos terrasses et dans nos maisons, dans les restaurants..Le président Pinera fait des propositions de réformes jugées minimalistes augmentation des pensions de retraite les plus basses de 20% ce qui fait en fait seulement une trentaine d'euros de plus, aide financière pour les personnes touchant les salaires les plus bas, augmentation des maladies et médicaments pris en charge par la sécurité sociale... Une nouvelle journée de grève nationale a donc lieu le lendemain, mercredi 23 octobre. Je croise une fille qui vient danser dans la même salsoteca que moi chaque semaine. "Ça fait drôle de se dire qu'il y a une semaine, on faisait la fête la nuit, et que maintenant c'est à mille lieux de nos préoccupations d'aller danser, hein ? " N'empêche que je peux pas m'empêcher de penser une chose qu'est-ce qu'on va joyeusement festoyer quand enfin, on sera libres et sans couvre-feu ! Cette manifestation est plus paisible que les autres, mais la répression continue. Ce soir, le couvre-feu commence à 22h au lieu de 18h... Au début, je me réjouis, mais en fait cette mesure change peu de choses puisque ça craint le soir et qu'on ne peut pas sortir. Samedi 26 octobre, j'entre dans une nouvelle étape personnelle et déménage mes affaires, avant d'aller travailler, dans ma nouvelle colocation au Patio Volantin, une organisation communautaire locale. La solidarité s'organise, comme dans de nombreuses associations communautaires et universités locales. Une infirmière bénévole dispense chaque matin des premiers soins aux personnes blessées dans les manifestations, un registre des victimes de violences commises par les forces de l'ordre est tenu, et ceux qui le souhaitent peuvent déjeuner gratuitement la oalla comun. Le couvre-feu est enfin levé. Après une petite bière partagée entre collègues, nous nous rendons, à six, à la marche nocturne qui a lieu ce soir-là. La marche est pacifique, mais nous allons comme d'habitude être dispersés. Alors que nous sommes en train de courir, nous nous inquiétons de la disparition de notre collègue Louisa... 5 minutes plus tard, nous la retrouvons en train de courir en soutien-gorge et sans ses lunettes. Nous sommes très inquiets de savoir ce qui lui est arrivé, mais elle nous explique immédiatement qu'elle n'a pas subi de violences sexuelles. Une fois réunis au domicile d'un d'entre nous, elle nous explique qu'avoir crié "Jusqu'à quand vous allez nous faire subir ça ? " aux militaires lui a valu de se faire encercler et frapper au visage, jusqu'à ce que quelqu'un la tire par le t-shirt pour qu'elle puisse s'enfuir. Pas question qu'elle dorme tout de suite, elle doit veiller le temps de voir si ce choc à la tête provoque des effets secondaires. Nous échangeons des informations sur le mouvement et hypothèses sur la suite qu'il pourrait connaitre. Les récits rapportés d'agents de l'État infiltrés et fauteurs de troubles abondent molotov lancé par un policier sur un soi-disant civil portant une tenue anti-brûlures, vol d'une voiture d'un particulier et de produits alimentaires au marché provoquant la réaction de civils pour défendre les victimes, matée par la sortie d'une arme de service...Traumatisme national ou crainte légitime au vu des événements, je ne pourrais pas le dire, mais des amis me disent qu'une sortie du mouvement social par un coup d'état ne les surprendrait pas. D'autres craignent plutôt une fatigue générale et des mesures-écrans jusqu'aux élections présidentielles en 27 octobre, une grande manifestation pacifique est organisée. Des enfants sont présents, deux clowns deambulent avec leur sono sur le toit d'une décapotable etmettent l'ambiance... Les rues abondent de participants, on voit conjointement brandir des drapeaux chilien et mapuche, et la banderole de l'équipe de football des Santiago Wanderers, grande fierté locale. La première partie de la marche a lieu dans le calme, les tirs de gaz lacrymogène ont lieu plus tard. L'état d'urgence est levé le même jour, et la gestion des événements relève donc désormais de la police, et non de l'armée. Des observateurs de l'ONU vont arriver le mercredi qui suit, et on se demande si cette levée de l'état d'urgence sert aussi à faire bonne presse auprès de la communauté internationale. Seulement quatre observateurs vont venir, pour rendre compte de ce qu'il se passe dans un pays long de 4000 km... Lundi 28 octobre, trois manifestations, à des heures différentes de la journé, sont organisées. La première réunit à 6h du matin un groupe restreint de personnes, qui vont jeter des pierres sur un bus assurant la liaison entre Valparaiso et Viña del Mar, dans l'idée de bloquer le fonctionnement du système capitaliste et les trajets destinés à aller travailler, étudier en s'endettant... Beaucoup s'interrogent sur les formes que peuvent prendre ces actions, mais il est plus prudent de garder pour soi ses désapprobations, dans un moment où rester unis pour la cause est si capital, et où les choix d'action extrêmes sont d'abord une réponse à la violence extrême d'un régime, qu'elle soit policière, sociale ou 29 octobre, une mauvaise nouvelle d'ordre professionnel va me faire mettre de côté pour quelques jours ma participation aux événements. Les clients sont beaucoup moins nombreux, et le chiffre d'affaires de ces derniers jours ne va pas permettre de garder tout le monde... Nous sommes deux employés à travailler sans contrat à durée indéterminée, et nous sommes donc les plus faciles à renvoyer, sans ménagement ni remerciements. Je vais terminer le lendemain et mon patron, dans un élan de délicatesse, m'envoie les horaires de l'équipe de la semaine, sur lesquels je ne figure plus à compter du jeudi. Le coup est dur à accuser, et entre ça et le stress des manifestations, je me réveille avec une douleur au cou qui va me faire passer la moitié du jeudi allongée, et passe trois jours assez moroses. Mardi 5 novembre, requinquée, je pars passer deux jours à Santiago... Et me rends compte qu'en fait, maintenant c'est plus paisible à Valparaiso. À 21h10, alors que je veux rentrer du centre-ville chez une amie, je découvre que le métro est fermé, et que l'option la plus sécurisée qui se présente pour faire le trajet est de prendre un taxi. Le chauffeur doit faire marche arrière à plusieurs reprises, nous restons un moment bloqués par une manifestation de cyclistes, il devient fou et je ne suis pas sereine, au point d'abreger mon séjour et de rentrer dès le lendemain après-midi à 6 novembre, un moment me reste, avant de rentrer, pour partager un café avec un ami qui réside dans le quartier sensible de la Florida. Il me montre ses blessures aux bras, liées aux violences entraînées par les événements dans son quartier des personnes profitent du désordre actuel et des émeutes de plus en plus violentes dans sa commune pour cambrioler les logements de civils dans son quartier, la Florida j'ai entendu parler du même problème dans les cerros de Valparaiso. La police ne se rend pas dans les quartiers sensibles de la ville, et ce sont donc des habitants volontaires qui organisent leurs nuits de garde entre eux, et vont défendre, au péril de leur vie, les maisons de leurs voisins. Ils défendent également, occasionnellement, des supérettes et supermarchés. Ils ne le font pas pour défendre les intérêts d'une multinationale, mais pour ne pas priver les habitants de leur quartier du seul commerce auquel ils ont accès et ne pas les obliger à effectuer de longs trajets pour leurs achats alimentaires. Ils le font également pour des raisons de sécurité, et pour éviter qu'un éventuel incendie atteigne la maison d'un particulier située à côté. Ils arboraient initialement des gilets jaunes pour signifier qu'ils étaient de garde, mais ils ont abandonné cet uniforme quand ils ont vu que les médias instrumentalisaient leur mouvement en laissant entendre qu'ils étaient opposés au mouvement social et aux manifestations qui ont lieu au Chili, et en essayant ainsi de diviser des personnes pourtant porteuses de revendications similaires. Un groupe de néo-nazis à également été vu avec des gilets jaunes, alimentant la confusion et les décidant également à quitter cette tenue. Retour à Valparaiso je passe à 15h par une manifestation dont les participants sont en nombre moins important que la semaine précédente, et lors de laquelle les policiers continuent d'employer les méthodes qu'on leur connaît. La raison est simple le mouvement continue, mais les gens en ont ras-la-casquette de se faire gazer, alors ils privilégient à présent d'autres moyens d'action assemblées citoyennes entre voisins, oallas comunes ... Les manifestants se déplacent également dans la commune voisine de Viña del Mar, qui réunit actuellement plus de participants. La rue, le dialogue, les infos partagées, les solidarités... Chile despertó, et ne va pas se coucher de si tot. Débutdes essais pour ce joli mois de juin après 2 années d'attente! Le 2/06 : C1 - J2. J'aime je meure de faim! on finit quand meme par me poser une perf de glucose (à jeun depuis 22h la veille!!) 17h: j'ai vraiment l"impression qu'on m'a oublié! en fait il ya plein de mamans qui sont passées devant moi car forcément plus urgent! finalement une Oui c'est normal. En supposant que vous êtes rémunéré sur 12 mois, que vous êtes célibataire et que vous n'avez pas d'autres revenus, votre net imposable annuel doit être aux alentours de 30,5k€ vous devez gagner environ 2,5k€ net par mois avec votre brut et le calcul est plutôt cohé première tranche est imposée à 0% jusqu'à environ 10k€. Ensuite la seconde tranche de 10k€ à 26k€ est imposée à 11% soit environ 26 000 € - 10 000 € × 11% = 1 760 €. Enfin, vous êtes imposés à 30% sur la tranche au-delà de 26k€, soit 30 500 € - 26 000 € × 30% = 1 350 €. Cela fait un total de 3 110€ environ.
Unjoli billet pour commencer le mois de mai! appétissant tes petits gâteaux, de la jolie couture pour ce sac et ses accessoires. Pour moi , j'attends avec impatience la fin de ce confinement bien qu'étant dans une région peu impactée. Nous sommes sortis tous les jours et plusieurs fois habitant en ville. Vivement que nous prenions les valises pour
Nous vous rappelons cet article écrit par Pierre Mathieu le 5 mai 2018 Mai est le mois de la socialisation active et consentie par le biais des fêtes, des costumes, des couleurs, des danses, des musiques et des fleurs. Mai rassemble les communautés et la paix sociale oublions mai 1968 !. Beaucoup de coutumes se rapportent à la végétation, la feuille, l’arbre, telle celle du Feuillu », où un gaillard revêtu et caché sous un feuillage très dense entraine ses amis quêter de maison en maison. CC BY-SA Il y a aussi la coutume de l’arbre de mai ». Elle se pratique surtout en Europe Centrale au 1er jour de mai, on plante un arbre décoré de rubans sur la place du village autour duquel se pratique la danse des rubans ; on forme une tresse autour de l’arbre qu’il faut démêler ensuite. Par Adam Zivner — Travail personnel, CC BY-SA Mai, mois des promesses et des amours Dans les campagnes, au premier jour ou premier dimanche de mai, les jeunes hommes cueillaient des branches d’arbres couvertes de feuilles, que l’on appelle des mais, quelquefois ornées de rubans aux vives couleurs, de guirlandes de fleurs ou de chapelets de coquilles d’œufs, et les attachaient au-dessus des portes extérieures des maisons dans lesquelles vivaient des jeunes filles. En effet, chaque année dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes hommes célibataires des villages installent des arbres appelés les mais devant la porte ou contre le mur du domicile des jeunes filles à marier pour les honorer. Cette coutume d’ esmayer » troubler, inquiéter les filles date du XIIIe siècle et s’est poursuivie jusqu’au XIXe siècle. La pose de ces mais s’inscrivait dans le cadre des préliminaires du mariage et permettait aux garçons de faire connaître les attirances et les préférences qu’ils ressentaient pour les jeunes filles du village. La fontaine du village était également ornée d’un jeune arbre pour s’assurer qu’elle coulerait toute l’année. Après la pose des mais, suivaient les quêtes et danses de mai où les jeunes gens passaient de maison en maison où se trouvaient les belles pour y chanter et danser, en échange de quelques pièces. Puis le soir venu, jeunes hommes et jeunes filles se retrouvaient à table puis dansaient, le tout symbolisant le renouveau de la nature, le feuillage reverdi, la promesse de bonnes récoltes à venir et la beauté des jeunes filles à marier, ce qui en excluait du même coup le mariage ce mois-là, tradition établie depuis les Romains d’ailleurs car de mauvais augure. Par contre on se fiançait, le jeune homme s’étant déclaré avec un Mai aux filles » apposé sur la porte des parents de l’élue. Tout allait dans le sens du renouveau de la végétation et des rites amoureux en vue de la perpétuation de l’espèce comme la fête de l’Arbre de mai qui représente l’expression de l’ancestrale vénération des peuples européens à l’égard de l’arbre, symbole de la vie l’Yggdrasil des Germains. Une chanson revient souvent chez nos anciens qui l’entendaient toujours chanter en ce mois de mai Joli mois de mai. La musique provient d’un arrangement de Maryse Mathieu qui connait l’air et les paroles de cette chanson chantée par sa grand-mère. C’est le type même de la chansonnette appelé à disparaitre avec le temps Elle a d’ailleurs pris au fil des ans des formes plus osées comme celle-ci Joli mois de Mai, quand reviendras-tu ? M’apporter des feuilles, Joli mois de Mai, quand reviendras-tu ? M’apporter des feuilles, M’apporter des feuilles….etc …… et son final Pour me torcher l’cul ? Tout le monde ou presque parmi les sexagénaires et au-delà connait cette ritournelle notamment de colonie de vacances à la chute indécente ! Celle-ci, inévitable, entraînait la répétition à l’infini de la chanson, jusqu’à ce que le mot fatidique finisse par tomber ! On retrouve d’ailleurs dans une petite histoire de campagne cette fameuse chanson aujourd’hui oubliée D’où vient le mot mai » ? Dans la mythologie grecque, la déesse Maïa incarnant le printemps est la fille de Faunus, le dieu de la fécondité des troupeaux et des champs, et l’épouse de Vulcain, le dieu du feu. Le nom signifie littéralement, en grec, petite mère », un terme affectueux donné à la grand-mère, la nourrice ou la sage-femme. Les Romains fêtaient la déesse le cinquième mois du calendrier grégorien. Mai le mois des ponts qui commence par un jour férié, chomé et payé… La fête du 1er mai une double origine La première remonte au Moyen-Age. Le muguet, originaire du Japon, plante à clochettes arrive alors en Europe, symbolise le printemps et porte bonheur. Charles IX officialise cette tradition et offre un brin de muguet aux dames de la Cour. La tradition est en marche ! En 1907 le muguet du 1er mai est associé à la fête du travail. En 1947, le 1er mai devient un jour férié, chômé et payé. Ce jour-là, le muguet se vend librement à tous les coins de rue ce jour-là et s’offre en gage d’amitié et de porte-bonheur. Le 8 mai et l’Ascension Ce sont des jours fériés ordinaires. Le 8 mai marque la fin de la Seconde guerre mondiale pour l’Europe. Il devient férié en 1953 mais non chômé et en 1981 prend figure de commémoration nationale, alors férié et chômé. L’Ascension est la fête chrétienne de Jésus-Christ ressuscité quarante jours après Pâques et tombe toujours un jeudi. C’est en France une fête d’obligation comme Noël depuis Napoléon. Mai, c’est aussi le mois de Marie, mère de Jésus, un mois où l’on évite les mariages depuis l’époque romaine. De nombreux dictons populaires en attestent mariages de mai ne fleurissent jamais, méchante femme s’épouse en mai, noces de mai ne vont jamais, mariage au mois des fleurs, mariage en pleurs … Dans la réalité, mai est consacré à Marie depuis le début du XIXème siècle par le pape Pie VII. Les Saints de glace. Autour de saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais, soient les 11, 12 et 13 mai, ce sont les derniers gels avant lesquels on évite de semer. Cette éventualité reste très vivace à la campagne, de nombreux dictons en attestent, qu’on peut encore entendre. Le phénomène serait lié à la lune rousse. Saints Mamert, Pancrace et Servais sont toujours des saints de glace. » Attention, le premier des saints de glace, souvent tu en gardes la trace. » Saints Pancrace, Servais et Boniface apportent souvent la glace. » Avant Saint-Servais, point d’été ; après Saint-Servais, plus de gelée. » On peut y rajouter Saint Boniface, le 14 mai, cité dans le dicton Le bon saint Boniface entre en brisant la glace. » Sainte Sophie, martyre suppliciée à Rome, “la froide Sophie”, le 15 mai Saint Yves, célébré le 19 mai en Bretagne, Saint Bernardin le 20 mai, cité dans le dicton S’il gèle à la Saint-Bernardin, adieu le vin. » Saint Urbain, le 25 mai. Dans l’Europe celtique, l’été commence le 1er mai, jour de la fête de Beltaine, fête du dieu Belenos jeune dieu aux boucles d’or » et de la déesse Belisama, déesse du foyer, des arts, du tissage et déesse guérisseuse. Cette fête fait suite à la nuit de Walpurgis, symbole de la fin de l’hiver, parfois associée à la plantation de l’arbre de mai ou à l’embrasement de grands feux. célébrée dans la nuit précédant le 1er mai. Lors de cette nuit réputée magique, les divinités païennes du printemps et de la fécondité se répandaient dans la nature pour mettre fin à l’hiver. Au Moyen-âge, le mois de mai marque un passage important dans l’année, ponctué de fêtes et rituels calendaires fixes, comme le 1er mai et le 3 mai, fête de l’Invention de la Sainte Croix, ou de fêtes dont la date varie selon le jour de Pâques l’Ascension, quarante jours après Pâques, précédée des trois jours des Rogations, et la Pentecôte, cinquante jours après Pâques. Quandtu reviendras. Je frissonne sous les draps. Il fait un peu froid ce matin, c'est normal, l'hiver sera bientôt là. Déjà un mois que tu es parti en mission, je commences à trouver le temps long sans toi. Je suis tout seul depuis trois jours. Les autres sont en mission. Hier, j'ai été me promener dans le petit parc tout près de la résidence de Quatre. J'aurais voulu Dis, quand reviendras-tu ? Nous chantons Barbara et Brel avec les élèves de 5e CHAM en ce moment. Un petit enregistrement d’une des chansons que je préfère de la dame en noir avec Bastien qui aime bien rouler les r » sur le ne se rattrape guère, ne se rattrape plus de la fin 🙄 Bravo aux élèves, ainsi qu’à mes illustratrices Emilie, Léonore et Alice ! Lejoli mois de mai est revenu. Après deux années d’absence, le groupe folklorique Les Deux Bonjours vient de perpétuer une tradition bourbonnaise en présentant le Cet essai relate l'affaire accablante du quartier des Poètes à Pierrefitte où, après avoir frôlé le succés, la lutte des habitants et des architectes... Lire la suite 20,99 € E-book - ePub Ebook Téléchargement immédiat 20,99 € Grand format Expédié sous 3 à 6 jours 28,00 € Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants Téléchargement immédiat Dès validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Cet essai relate l'affaire accablante du quartier des Poètes à Pierrefitte où, après avoir frôlé le succés, la lutte des habitants et des architectes n'a pu empêcher le pire obscurantisme la démolition par la classe politique tout entière d'un quartier de 440 HLM récents et exemplaires sur les plans écologique, social et esthétique dont le seul défaut était d'abriter 90% de gens du Sud. Date de parution 01/05/2011 Editeur Collection ISBN 978-2-296-81295-6 EAN 9782296812956 Format ePub Nb. de pages 290 pages Caractéristiques du format ePub Pages 290 Taille 977 Ko Protection num. Digital Watermarking Imprimable 01 pages autorisées Copier coller 01 pages autorisées CT0MH.
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